Un outil adapté à votre pratique
IMAGES
À QUOI RESSEMBLE LA CANDIDOSE ORALE?
À PROPOS
Ressources pour les professionnels de la santé sur la candidose orale
Nous avons le plaisir de vous présenter une ressource concise et pratique, conçue spécialement pour les professionnels de la santé canadiens qui n’ont pas de temps à perdre.
Il s’agit d’un site Web axé sur le diagnostic et le traitement de la candidose orale qui vise à soutenir votre pratique. Entre autres choses, vous pouvez y télécharger un outil de comparaison complet.
Il s’agit d’une initiative d’une équipe multidisciplinaire composée de rhumatologues, de dermatologues et de pharmaciens provenant de quatre coins du Canada.
Notre ambition est de vous communiquer l’information la plus récente – qu’il s’agisse de nouvelles connaissances, de résultats de recherche ou encore de stratégies cliniques – de telle sorte que les soins prodigués aux patients puissent être améliorés efficacement.
Click here Cliquez ici pour savoir quels professionnels de la santé peuvent prescrire des traitements pour la candidose orale en fonction de la province où ils exercent.
APPROCHE
Interactions médicamenteuses
* Potentiel élevé d’interaction
L’itraconazole, un inhibiteur puissant de l’isoenzyme 3A4 du cytochrome P450 (CYP3A4), est associé à de nombreuses interactions médicamenteuses. Son administration peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par cette voie, ce qui peut augmenter ou prolonger à la fois leurs effets thérapeutiques et leurs effets indésirables de manière telle qu’une situation potentiellement grave pourrait survenir. Veuillez consulter un outil de vérification des interactions médicamenteuses pour chaque association de médicaments.
Contre-indications : méthadone; disopyramide; dronédarone; quinidine; ticagrélor; alcaloïdes de l’ergot comme la dihydroergotamine, l’ergométrine (ergonovine) et l’ergotamine; irinotécan; lurasidone; pimozide; triazolam; félodipine; ivabradine; ranolazine; éplérénone, dompéridone; naloxégol; lomitapide; lovastatine; simvastatine; fésotérodine (chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique modérée ou sévère); solifénacine (chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique modérée ou sévère); élétriptan; colchicine (chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique)
REMARQUE : LA LISTE CI-DESSUS N’EST PAS EXHAUSTIVE. NOUS VOUS ENCOURAGEONS À EFFECTUER UNE VÉRIFICATION POUR CHAQUE ASSOCIATION MÉDICAMENTEUSE.
Le fluconazole est un inhibiteur puissant du CYP2C9 ainsi qu’un inhibiteur modéré du CYP3A4.
Il est possible que la concentration plasmatique d’autres composés métabolisés par le CYP2C9 ou le CYP3A4 augmente si ces derniers sont administrés avec du fluconazole. Il convient donc d’utiliser avec prudence de telles associations et de surveiller attentivement l’état des patients.
L’inhibition des enzymes persiste pendant 4 à 5 jours après l’interruption du traitement par le fluconazole, vu la longue demi-vie de ce dernier.
Contre-indications : Statines (atorvastatine, lovastatine et simvastatine); benzodiazépines (midazolam, triazolam et diazépam); warfarine; inhibiteurs de la calcineurine à action générale (ciclosporine et tacrolimus); corticostéroïdes à action générale (prednisone); phénytoïne
REMARQUE : LA LISTE CI-DESSUS N’EST PAS EXHAUSTIVE. NOUS VOUS ENCOURAGEONS À EFFECTUER UNE VÉRIFICATION POUR CHAQUE ASSOCIATION MÉDICAMENTEUSE.
Médicaments prolongeant l’intervalle QT
Antipsychotiques : halopéridol, ziprasidone, quétiapine, thioridazine, olanzapine, rispéridone, dropéridol
Antiarythmiques : amiodarone, sotalol, dofétilide, procaïnamide, quinidine, flécaïnide
Antibiotiques : macrolides, fluoroquinolones
Antidépresseurs : amitriptyline, imipramine, citalopram
Autres : méthadone, sumatriptan, ondansétron, cisapride
NOTRE ÉQUIPE
Voici les membres de notre équipe
Jon Chan
Rhumatologue
Vancouver (C.‑B.)
Lara Kassam
Pharmacienne
Montréal (Québec)
Lauren Lam
Dermatologue
Calgary (Alberta)
Irina Turchin
Dermatologue
St. John’s (T.‑N.‑L.)
Carolyn Whisken
Pharmacienne
Hamilton, ON
Aaron Wong
Dermatologue
Vancouver (C.‑B.)
Jensen Yeung
Dermatologue
Toronto (Ontario)
Présenté par une équipe d’experts multidisciplinaire.
Foire aux questions
Vous vous demandez sûrement…
-
Qu’est-ce que la candidose orale?La candidose orale – aussi appelée candidose buccale, candidose oropharyngée ou encore muguet buccal – est une infection fongique causée par une prolifération de la levure Candida dans la bouche. Elle est à l’origine de lésions blanchâtres, habituellement localisées sur la langue et à l’intérieur des joues, mais qui peuvent aussi toucher le palais, les gencives, les amygdales ou le fond de la gorge.
-
Comment savoir si un de mes patients est atteint de candidose orale?Les symptômes de la candidose orale sont les suivants : · Plaques blanchâtres ou jaunâtres dans la bouche qui peuvent se détacher et faire place à des rougeurs ou à des saignements légers lorsqu’elles sont grattées · Perte du goût ou goût désagréable dans la bouche · Rougeur à l’intérieur de la bouche et de la gorge · Craquelures à la commissure des lèvres · Sensation douloureuse de brûlure dans la bouche
-
Qui est exposé à un risque de candidose orale?N’importe qui peut développer une candidose orale, mais l’infection s’observe plus souvent chez les bébés et les personnes âgées, dont le système immunitaire est plus faible. Les personnes atteintes de certains problèmes de santé, comme le diabète, et celles recevant un traitement qui altère la production de salive ou qui déprime le système immunitaire (la chimiothérapie, par exemple) présentent également un risque accru
-
Comment mes patients peuvent-ils prévenir la candidose orale?Le maintien d’une bonne hygiène buccale est essentiel pour prévenir la candidose orale. Pour ce faire, les patients doivent se brosser les dents au moins deux fois par jour, se passer la soie dentaire au quotidien et visiter leur dentiste régulièrement. Les personnes qui portent une prothèse dentaire doivent s’assurer qu’elle est bien ajustée et la nettoyer tous les jours. En ce qui concerne les patients atteints de diabète, il est important de bien réguler leur glycémie. Enfin, la prise d’antibiotiques et de corticostéroïdes devrait être réduite, dans la mesure du possible.
-
Comment savoir s’il s’agit d’une affection autre que la candidose orale?Les symptômes de candidose orale sont gênants ou persistants. L’infection se propage et donne lieu à des symptômes touchant l’œsophage ou d’autres parties du corps.
-
Quels professionnels de la santé peuvent prescrire des médicaments pour traiter la candidose orale au Canada?Intervenez! Il s’agit d’une affection courante qui peut être traitée par les pharmaciens, les dermatologues, les omnipraticiens et les infirmières praticiennes
Vous êtes un professionnel de la santé canadien et vous avez une question à laquelle nous n’avons pas répondu?
Références
-
Armstrong AW, Blauvelt A, Mrowietz U, Strober B, Gisondi P, Merola JF, Langley RG, Ståhle M, Lebwohl M, Netea MG, Nunez Gomez N. A practical guide to the management of oral candidiasis in patients with plaque psoriasis receiving treatments that target interleukin-17. Dermatology and Therapy. Mars 2022;12(3):787-800.
-
Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques (CPS) [En ligne]. Ottawa (ON): Association des pharmaciens du Canada; c2016 [modifié le 29 janv. 2020; cité le 1er mai 2024]. Monographie de l’itraconazole. En ligne : https://cps-pharmacists-ca.eu1.proxy.openathens.net/search
-
Pfizer Canada Inc. [En ligne]. Kirkland (QC); c2018 [modifié le 6 janv 2018; cité le 1er mai 2024]. Monographie du fluconazole. En ligne : https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00045911.PDF
-
Yeung J, Bunce PE, Lynde CW, Turchin I, Vender RB. Review and practical guidance on managing fungal infections in patients with psoriasis receiving anti-IL-17 therapies. Journal of Cutaneous Medicine and Surgery. Juil. 2022;26(1_suppl):3S-23S.
IMAGES
À QUOI RESSEMBLE LA CANDIDOSE ORALE?
-
Asymptomatique ou associée à une douleur localisée au niveau de la muqueuse, à une altération du goût ou à une sensation de bouche pleine
-
Plaques blanchâtres visibles sur la langue et à la surface de la cavité buccale et du palais
-
Plaques non fixées fermement à la muqueuse et qui se détachent facilement par grattage
-
Apparition possible de rougeurs et de saignements lorsque les plaques blanchâtres sont grattées